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Alassane Ouattara appelle les pays de l’AES à revenir à la CEDEAO: « Nous sommes mieux à 15 »

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a invité, mercredi 5 mars à Abidjan, le Burkina, le Mali et le Niger à réintégrer la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour « l’avenir » des peuples. Il a invité son homologue ghanéen John Mahama à « convaincre » ces pays de l’Alliance des États du Sahel, après une audience.

« Je voudrais lancer un appel aux pays de l’AES pour dire que nous mieux à 15 qu’à 03 », a dit M. Ouattara. Il a encouragé à cet effet M. Mahama à les « convaincre » de « continuer ensemble au sein de la CEDEAO » pour « l’avenir des peuples de l’Afrique de l’ouest ».

Au cours de cet entretien, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont noté la nécessité d’apporter une assistance à ces pays frères en proie au terrorisme. Ce soutien vise à leur « permettre de faire face aux besoins humanitaires et sécuritaires », aux dires d’Alassane Ouattara.

 » Des pays qui comptent dans la sous-region »

« Il y a toujours la possibilité de ramener nos pays frères à la maison », a réagi M. Mahama, qui prévoit des entretiens avec les dirigeants de l’AES. Il a promis à son homologue ivoirien d’ »essayer de traiter de la meilleure manière » le sujet avec ces derniers.

Le président ghanéen a ajouté que le Burkina Faso, le Mali et le Niger « sont des pays qui comptent dans la sous-région » et vice-versa. La situation actuelle est selon lui préjudiciable aux « populations qui souffrent sur les lignes de frontières ».

Ces trois pays ont décidé en janvier 2024 de quitter la Cedeao et ont créé par la suite la Confédération de l’AES. Ils ont également dénoncé les « sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables » qui leur avaient été imposées.

Suite aux coups d’Etats de 2020 à Bamako, 2022 à Ouagadougou et 2023 à Niamey, la Cedeao les avait suspendus de ses instances. De lourdes sanctions économiques ont été imposées au Mali et au Niger, où l’organisation a brandi la menace d’une intervention militaire.

Bien qu’ayant officiellement quitté la Cedeao, ces trois pays ont décidé de garder la monnaie commune, le Franc CFA, jugée « stable ».

Manuella Yapi

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