Le procureur de Bouaké, Abel Nangbélé Yéo, a rapporté le décès d’un détenu et relevé trois blessés dont deux agents d’encadrement pénitentiaire, après une tentative d’évasion « massive » déjouée hier lundi à la Maison d’arrêt et de correction de Bouaké (MAC – B) au centre du pays, dans un communiqué.

A « l’ouverture des cellules, des détenus (…) ont tenté une évasion massive (…) rapidement circonscrite », selon la note. Le procureur a ensuite déploré « le décès d’un détenu des suites d’asphyxie dans la bousculade, aux dires du médecin », ainsi que « trois blessés (soit) deux agents d’encadrement pénitentiaire et un détenu ».

Le mouvement est intervenu au lendemain d’ « affrontements » entre détenus ayant fait « deux blessés », a expliqué Abel Yéo. Il s’agissait au total de 11 « détenus coalisés » qui ont « décidé d’en découdre avec certains de leurs codétenus ». Ils accusaient ces derniers d’être des taupes auprès de l’administration pénitentiaire, suite au « tarissement (des) sources d’approvisionnement en produits illicites ».

Le procureur a en effet fait cas du renforcement du « contrôle des visiteurs » et « colis », pour lutter « contre l’introduction et la consommation des stupéfiants et des substances psychotropes ». Cette vigilance a permis la saisie de « 60 comprimés de type Tramadol, communément appelés « Kadhafi » » le 02 avril.