La Commission nationale des présidents de fédérations et églises protestantes de Côte d’Ivoire s’est réunie mercredi dernier à Abidjan. Au cours de cette rencontre, le pasteur Camille Makosso s’est engagé à ne « plus être un sujet de scandale » sur la toile, sous la menace d’une destitution.

Le conseil de discipline a en effet posé des préalables au pasteur Makosso avant de le rétablir dans ses fonctions de président. Les pasteurs ont entre autres désapprouvé son « attitude sur les réseaux sociaux, qui devient un sujet de scandale pour (leur) insitution ». Ils l’ont ensuite invité à « servir des causes nobles sans vulgarité, sans arrogance et sans injure ».

En réponse, Camille Makosso a décidé de prendre sa « retraite de tout ce qui est sujet inutile sur les réseaux ». Il s’est aussi engagé à servir « la cause de l’Evangile » et à « ne plus être un sujet de scandale pour le corps du Christ ».

Le « Général Makosso a aussi promis de se « consacrer à la défense de la veuve, de l’orphelin, du peuple et des affligés ». C’est sous les acclamations que le conseil de discipline l’a restauré dans ses fonctions de président, après son serment.

Les pasteurs ont par ailleurs demandé au révérend de leur « présenter dans un délai de 12 mois », une nouvelle épouse. Une demande qui vise à lui « éviter toute vie d’impudicité et de fornication », son épouse Tatiana Kosséré étant décédée en mars 2020.

Connue sur la toile pour ses prises de position controversées, Camille Makosso, surnommé « le père de la marmaille », vit entre la Côte d’Ivoire et la France, où ses quatre enfants sont installés.

Manuella Yapi