Côte d’Ivoire: L’opposition annonce un « grand meeting » le 31 mai pour réclamer des « élections inclusives »
L’opposition ivoirienne, réunie au sein de la Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-Côte d’Ivoire), a annoncé le lundi 05 mai 2025 « l’organisation le 31 mai d’un grand meeting à Abidjan » pour réclamer des « élections inclusives » et « sans violence » à cinq mois de la présidentielle, au cours d’une conférence de presse.
La porte-parole, l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo (présidente du MGC) a informé l’opinion de la tenue de ce « grand meeting ». Elle a aussi fait savoir que « d’autres actions d’envergure dont les dates seront précisées ultérieurement suivront ». Des actions qui visent, selon elle, à « faire aboutir (les) revendications (de CAP-Côte d’Ivoire) pour des élections inclusives, sans violence ».
La Coalition « entend faire usage de tout l’arsenal légal en utilisant tous les moyens démocratiques pour se faire entendre et exprimer la volonté populaire », a assuré Simone Gbagbo, tout en appelant à la mobilisation des militants de l’opposition.
Quatre candidats déclarés de l’opposition à la présidentielle, radiés de la liste électorale
CAP-Côte d’Ivoire s’est d’ailleurs opposée à « toute tentative de radiation » du leader du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, de la liste électorale. Aussi, la Coalition a-t-elle recommandé « la stricte application des dispositions de la Constitution qui excluent les candidats ayant fait deux mandats dont Monsieur Alassane Ouattara ».
La justice a ordonné le 22 avril la radiation de M. Thiam de la liste électorale, au motif qu’il avait « perdu la nationalité ivoirienne » au moment de son inscription. Il est ainsi devenu le quatrième candidat déclaré à la présidentielle d’octobre radié de la liste électorale. Les trois autres, notamment Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, ont vu leurs noms retirés après des condamnations.
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A l’issue d’un conseil des ministres le 23 avril, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a mis en garde le PPA-CI de Laurent Gbagbo qui envisageait de prendre les rues. « Aucun désordre ne sera toléré, que chacun se le tienne pour dit. Ce n’est pas une menace, on peut considérer que c’est un conseil », a prévenu M. Coulibaly contre tout mot d’ordre qui n’irait pas « dans le sens de la paix ».
