Générations et peuples solidaires (GPS, opposition ivoirienne) s’est indigné mercredi de l’ « exclusion » de son leader, Guillaume Soro, de la liste électorale provisoire. Le mouvement politique a dénoncé une « atteinte aux libertés » et a exigé sa « réintégration », dans un communiqué.

Le mouvement a marqué son « indignation » face à l’ « exclusion » de son président, malgré « les décisions contraignantes » de la Cour africaine. Il s’agit, selon GPS, d’une « nouvelle atteinte aux libertés » visant à « éliminer arbitrairement des adversaires politiques » à l’approche de la présidentielle.

M. Soro, candidat proclamé à cette élection, reste « résolu à poursuivre (la) lutte pour la (…) démocratie » malgré cette situation. Son mouvement a aussi assuré qu’il entend remporter son « combat » pour « un véritable État de droit et des élections inclusives ». Cette non inscription sur la liste électorale « ne saurait être une fatalité. Nous nous battrons », a ajouté GPS.

Avec le maintien du retrait de certains cadres de l’opposition, le pouvoir tente de « semer la peur » et « faire croire que l’issue » de la présidentielle d’octobre « est déjà scellée ». Cette « stratégie » a entre autres pour objectif d’ « instaurer un climat de résignation » pour « maintenir (le RHDP) au pouvoir », selon GPS.

« La Côte d’Ivoire appartient à son peuple, pas à une poignée de dirigeants », a écrit GPS, qui « exige la réintégration » de Guillaume Soro, Laurent Gbagbo et Blé Goudé sur le fichier. Le mouvement a aussi réclamé « la garantie d’un processus électoral transparent, inclusif et respectueux des principes démocratiques ».

L’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, est sous le coup de plusieurs condamnations dont une à perpétuité, en Côte d’Ivoire. En exil depuis cinq ans, il a été jugé par contumace pour blanchiment et atteinte à la sûreté de l’État.