Orpaillage clandestin: La Côte d’Ivoire et le Ghana veulent renforcer la surveillance de la qualité de leurs eaux
Au cours d’une audience ce mercredi 5 mars à Abidjan, les présidents ivoirien et ghanéen ont décidé de renforcer leur coopération. Cette collaboration concerne entre autres la surveillance de la qualité des eaux, en raison de l’orpaillage clandestin. Le fléau impacte les deux pays, surtout le Ghana, où des réserves de forêt et d’eau sont touchées, selon John Mahama.
Alassane Ouattara a rapporté la « volonté commune » des leaders de « renforcer la coopération » entre les deux pays. Cela concerne les « mines et l’énergie, la lutte contre l’orpaillage illégal et la surveillance de la qualité des eaux ». En effet, du fait des « rivières qui traversent (les) deux pays », l’orpaillage a des « conséquences néfastes pour les populations ».
Forêts et réserves d’eaux impactées
M. Mahama s’est pour sa part prononcé sur l’ampleur du fléau dans son pays le Ghana, face à la presse. Ce sont, selon lui, « 44 réserves de forêts qui ont été touchées et (des) réserves d’eaux impactées ». Il a aussi évoqué comme conséquence « des effets du changement climatique ».
L’orpaillage clandestin, c’est l’exploitation illégale de gisements d’or sans autorisation et en violation de la réglementation en vigueur. En d’autres termes, les orpailleurs clandestins creusent dans les sols pour extraire l’or, sans autorisation des autorités compétentes.
L’orpaillage illégal a des conséquences environnementales, entre autres la destruction des sols et la détérioration de la qualité des eaux.